La vaccination contre la grippe est recommandée chaque année pour les personnes âgées de 65 ans et plus.
Par ailleurs, elle est aussi recommandée pour certaines personnes :
- femmes enceintes, quelque soit le trimestre de la grossesse ;
- personnes atteintes de certaines pathologies, voir le document ci-dessus, p. 10 pour la liste des pathologies :
- les personnes obèses avec un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 40 kg/m², sans pathologie associée ou atteintes d’une pathologie autre que celles citées ci-dessus ;
- les personnes séjournant dans un établissement de soins de suite ainsi que dans un établissement médico-social d’hébergement quel que soit leur âge ;
- l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe grave ainsi définis : prématurés, notamment ceux porteurs de séquelles à type de broncho-dysplasie, et enfants atteints de cardiopathie congénitale, de déficit immunitaire congénital, de pathologie pulmonaire, neurologique ou neuromusculaire ou d’une affection de longue durée (cf. supra).
La vaccination polyosidique 23-valent est recommandée chez les personnes à risque d’infections pneumococciques. Cette vaccination doit être proposée, aux résidents lors de leur admission dans les structures de soins et d’hébergement.
La vaccination annuelle contre la grippe des professionnels de santé et de tout professionnel en contact régulier et prolongé avec des personnes à risque, particulièrement les personnes âgées et les sujets atteints de pathologies chroniques, est fortement recommandée par le comité technique des vaccinations (CTV) du Haut Conseil de la santé publique.
La vaccination contre la coqueluche est recommandée pour les personnels soignants dans leur ensemble, y compris dans les Ehpad et les établissements et services pour d’hébergement pour adultes handicapés (arrêté du 15 mars 1991) : vaccination par un vaccin quadrivalent dTCaPolio à l’occasion d’un rappel décennal dTPolio. Cette mesure s'applique aussi aux étudiants des filières médicales et paramédicales.
La friction avec des produits hydro-alcooliques doit être privilégiée. L’hygiène des mains par friction est uniquement à réaliser sur des mains visuellement propres, afin de procéder à la désinfection. En cas de présence de souillures ou de contacts avec des liquides biologiques, il faut au préalable procéder à un lavage avec du savon.
Un avis de la SFHH a été rendu en juin 2006 pour l’utilisation de l’eau de javel dans les établissements de soins.
Il est nécessaire lors de contacts avec des liquides biologiques ou avec une muqueuse ou une peau lésée et en cas de lésions sur les mains.
Il est nécessaire pour le personnel s’il y a un risque de projection de sang ou de liquides biologiques.
L’Institut national de recherche scientifique (INRS) a réalisé une fiche pratique de sécurité sur l'appareil de protection respiratoire et métiers de la santé