Recrudescence des cas de coqueluche et rougeole en France : pensez vaccination !

Actualité

Les données épidémiologiques indiquent une forte augmentation du nombre de cas et des signalements de rougeole et de coqueluche en France depuis le début de l'année 2024. Face à ce constat, il est plus que jamais nécessaire de faire le point sur ses vaccinations afin de protéger les plus fragiles.

Avec votre professionnel de santé, parlez prévention, parlez vaccination ! 

Pour vous protéger et protéger les plus fragiles, la vaccination est la meilleure protection

 

Zoom sur la coqueluche

La coqueluche est une maladie respiratoire qui provoque de fortes toux et des problèmes respiratoires qui peuvent durer plusieurs jours. Elle peut en particulier provoquer des complications pulmonaires et neurologiques graves chez les nourrissons de moins de 6 mois qui n'ont pas encore reçu de vaccination.
 
Face à l'augmentation importante des cas de coqueluches en France et dans la région, l'ARS rappelle que la vaccination des futurs parents, parents et personnes régulièrement en contact avec des nourrissons de moins de 6 mois reste la meilleur protection contre la coqueluche et les risques de forme grave de la maladie.
 
Elle est recommandée :
  • Chez la femme enceinte, à chaque grossesse, pour protéger le nourrisson jusqu'à ce qu'il soit lui-même vacciné à 6 mois
  • Chez toutes les personnes ayant dans leur entourage un nourrisson de moins de 6 mois et les personnes travaillant dans le secteur de la petite enfance dans le cas où leur dernier rappel date de plus de 5 ans
  • Enfin, ne pas oublier que la vaccination contre la coqueluche nécessite des rappels chez les enfants et adultes à 6 ans, entre 11 et 13 ans et à 25 ans.
En savoir plus...

 

Le port du masque, une barrière efficace

Parmi les mesures barrières efficaces, le port du masque est fortement recommandé pour les personnes présentant des symptômes d’une infection des voies respiratoires (rhume, maux de gorge, toux, fièvre) et ce, quelle qu’en soit la cause. En effet, il constitue une protection individuelle vis-à-vis de l’infection et du risque de développer une forme grave, également une protection collective, permettant de réduire le risque de diffusion au sein de la population et d’infection des personnes à risque de formes graves. Par exemple, les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés (les moins de 2 mois) sont les plus touchés par les formes graves.