Le plan national de santé publique

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Priorité prévention : rester en bonne santé tout au long de sa vie

Le Plan national de santé publique, présenté le 26 mars 2018 par le 1er ministre et la ministre des solidarités et de la santé, est l'un des quatre piliers de la stratégie nationale de santé,. Il vise à permettre aux Français de vivre en bonne santé tout au long de leur vie.

Permettre aux Français de "naître, grandir, vivre et vieillir en bonne santé"

Le plan national de santé publique est un plan complet qui tient compte de tout ce qui peut avoir une incidence positive ou négative sur l’état de santé de la personne : lutte contre les addictions, éducation, sport, dépistage, vaccination, qualité de l’air. De nombreux ministères sont mobilisés.

Il concerne toutes les étapes de la vie parce que les risques et les environnements changent avec le temps.

Les principales mesures

Mieux prévenir les consommations à risque pendant la grossesse
Le plan prévoit d’accroitre la visibilité du message « zéro alcool pendant la grossesse » en informant mieux les femmes des risques encourus. 1 enfant sur 1000 naît aujourd’hui avec un handicap lié au syndrome d’alcoolisation fœtale.

Prévenir les risques auditifs chez les jeunes
Lancement d’une campagne nationale de sensibilisation et repérage des troubles auditifs chez les jeunes de 15 à 16 ans.

Expérimenter le « Pass préservatif » pour les moins de 25 ans
Il s’agit d’un programme de prévention en santé sexuelle qui inclura la mise en place d’une carte donnant un accès gratuit à des préservatifs. Il faut rappeler qu’à peine 53 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans ont utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel.

Rembourser directement les aides à l’arrêt du tabac
Cette mesure remplace le forfait d’aide au sevrage de 150 € par an actuellement en place. Cela permet de lever les freins liés à l’avance de frais systématique et d’avoir le même tarif pour un produit sur tout le territoire. La France compte actuellement 13 millions de fumeurs. Le tabac tue en France 73 000 personnes chaque année. Le cancer du poumon est en train de devenir la première cause de mortalité par cancer chez les femmes (10 000 décès en 2017).

Introduire un programme national de dépistage organisé pour le cancer du col de l’utérus
A l'image de ce qui se pratique pour le cancer du sein et le cancer colorectal, le dépistage sera pris en charge à 100 % (pour toutes les femmes n’ayant pas réalisé de frottis dans les 3 dernières années).

Généraliser la vaccination antigrippale par les pharmaciens d’officines (en 2019)
En janvier dernier, le Gouvernement a déjà rendu obligatoires les 11 vaccins qui n’étaient que recommandés pour les jeunes enfants.