
Que vous soyez victime ou témoin, des numéros, des plateformes et des points de contact existent pour obtenir de l’aide.
La violence familiale se définit comme un comportement abusif dans le but de contrôler ou de faire du tort à un membre de sa famille ou à une personne qu'il ou elle fréquente.
La violence familiale peut prendre différentes formes de maltraitance physique et psychologique, ainsi que de la négligence commise par des membres de la famille ou un partenaire intime. Il peut s'agir d'un geste isolé de violence ou d'un certain nombre de gestes qui s'inscrivent dans un cycle de maltraitance. La violence familiale peut avoir des conséquences graves - et peut même parfois être fatale - pour les victimes et ceux et celles qui en sont témoins.
Qu'est-ce que la violence familiale?
Il existe plusieurs formes de violence, notamment physique, sexuelle, psychologique et l'exploitation financière.
La violence familiale ne se limite pas à la violence physique. Une personne peut être victime de plus d'une forme de violence ou de maltraitance, notamment :
- Maltraitance physique
- Maltraitance sexuelle
- Maltraitance psychologique
- Exploitation financière
- Négligence
Qu’est-ce que la maltraitance faite aux enfants ?
La maltraitance faites aux enfants recouvre de multiples formes : violences physiques, psychologiques, sexuelles, négligences… Elles ont toutes de graves conséquences pour les enfants qui en sont victimes et sont toutes punies par la loi.
Pour les enfants, le 119 est un numéro spécifique « Enfance en danger » : joignable gratuitement 24h/24 et 7j/7 depuis n'importe quel téléphone, fixe, mobile ou cabine téléphonique.
Il ne tient qu’à nous d’agir
Le 119, est le numéro d’appel national de l’enfance en danger. Il est ouvert 24h/24, 7 jours/7 et gratuit.
Au bout du fil, les écoutants sont des professionnels de la protection de l’enfance, formés pour écouter, accompagner et agir.
Leur mission est d’apporter aide et conseil aux appelants confrontés à une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être. Pour cela, ils sont à leur écoute afin de recueillir des informations et évaluer la suite à donner. En fonction de la situation, l’écoutant peut être amené à les conseiller, à les informer, voire à les réorienter vers des services de proximité, ou à transmettre dans les plus brefs délais un compte rendu des informations recueillies aux services compétents du Conseil départemental concerné.
Contacts utiles:
Emails et Numéros de téléphones de la protection de l’enfance Collectivité de Corse :
Haute Corse :
crip2b@isula.corsica
0495543474
Corse du Sud :
crip.2a@isula.corsica
0495291385
Numéro vert : 0 800 00 01 19
Les associations de protection de l’enfance restent également, plus que jamais, à l’écoute pour fournir des conseils ou des orientations vers des services compétents, notamment :
La Voix De l’Enfant : 01 56 96 03 00
L’enfant Bleu – Enfants maltraités : 01 56 56 62 62
Colosse aux pieds d’argile : 07 50 85 47 10
Stop maltraitance / Enfance et Partage : 0 800 05 1234
Les victimes de violences familiales peuvent donner l’alerte par SMS au 114 afin que les forces de sécurité intérieure interviennent .
Que vous soyez victime ou témoin, des numéros, des plateformes et des points de contact existent pour obtenir de l’aide :
Appeler police, gendarmerie, SAMU et pompiers par SMS, en envoyant un message au 114 ;
Les femmes victimes de violences conjugale peuvent contacter le 3919 « Violence Femmes Info » (numéro de téléphone gratuit et anonyme), ouvert du lundi au samedi de 9h00 à 19h00.

Les femmes peuvent également contacter les services de secours via une plateforme : https://arretonslesviolences.gouv.fr/ sur laquelle 24h/24, 7 jours/7, des policiers et des gendarmes formés prennent des signalements et peuvent déclencher des interventions en cas de violences conjugales.
Un dispositif d'alerte dans les pharmacies (le pharmacien pourra selon les cas appeler le 17 ou remettre le flyer « violences conjugales ») a par ailleurs été mis en place. La victime peut utiliser le code « masque 2019 » pour alerter si besoin. Si la parole de la victime n’est pas libre, elle peut utiliser le code « masque 2019 », le pharmacien comprendra alors qu’il s’agit d’une alerte.
