Un 4e cas autochtone de chikungunya a été confirmé en Corse-du-Sud

Communiqué de presse
communiqué de presse

La date de début des symptômes et la zone d’habitation de la personne infectée, proches des trois premiers cas détectés la semaine dernière, suggèrent une continuité de l’épisode précédent à travers une chaine de transmission locale avérée.

Comme pour les cas précédents, et afin d’éviter toute propagation du virus, des actions de lutte anti-vectorielle sont immédiatement déclenchées sur plusieurs sites identifiés à risque.

Ces mesures sont coordonnées par l’ARS Corse, en lien étroit avec Santé publique France et le service de lutte anti-vectorielle de la Collectivité de Corse.
Elles s’appuient notamment sur :

  • des campagnes de démoustication ciblées,
  • une enquête épidémiologique pour identifier les lieux à risque,
  • une enquête entomologique,

Pour rappel, la meilleure arme contre le chikungunya reste la prévention. Chacun peut agir en adoptant des gestes simples pour se protéger et protéger ses proches.

  • Se protéger des piqûres de moustiques :
    Utiliser un répulsif cutané, en particulier le matin et en fin de journée ;
  • Porter des vêtements couvrants et amples ;
  • Utiliser les climatiseurs ou ventilateurs, qui gênent les moustiques ;
  • Installer des moustiquaires, surtout pour les nourrissons et les personnes alitées.

Éviter la prolifération des moustiques : les bons gestes hebdomadaires

Les moustiques se reproduisent dans de petites quantités d’eau :

  • Vider les soucoupes, arrosoirs, jouets, seaux, bâches... ;
  • Mettre à l’abri de la pluie tout ce qui peut retenir de l’eau ;
  • Couvrir hermétiquement les réserves d’eau (fûts, bidons) ;
  • Nettoyer les gouttières et entretenir les espaces verts.

Désormais, si d'autres cas venaient à être confirmés, ils ne feront plus l'objet d'une communication presse spécifique mais seront intégrés dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France, publié chaque mercredi à retrouver ici.